Que l’on soit connaisseur ou non, difficile de ne pas savoir ce qu’est un drone. Certains l’utilisent pour filmer, d’autres pour réaliser de véritables courses. C’est le cas de Maximilien Pellichero qui excelle dans le domaine. Ce jeune louviérois qui, après avoir remporté de nombreux titres, se lance un nouveau challenge, briller aux USA. Nous l’avons rencontré, sur sa piste fétiche, là où il s’entraîne à 3 mois de cette compétition.
« Moi c’est Maximilien Pellichero, je suis champion de Belgique de courses de drones et je suis arrivé 13ème aux championnats du Monde. Aujourd’hui je vais vous présenter ma passion… »
Bien plus qu’un simple passionné, Maximilien est véritablement accro à ces aéronefs. C’est ici sur la piste du Royal Model Club du Chaufour à Courcelles, qu’il s’entraîne dès qu’il le peut, dès le vent se fait plutôt discret.
« J’ai commencé l’avion avec papa, mais le drone, je le pratique depuis 7 ans, je me suis lancé dans la compétition. »
Ce qu’il aime, c’est l’adrénaline, les sensations fortes mais aussi et surtout la gagne. Il l’a déjà prouvé en se démarquant à de multiples reprises lors de championnats. Il le prouvera une nouvelle fois lors des World Games organisés aux USA en juillet prochain.
« Voici mon drone, celui qui m’accompagnera aux USA. Je monte tout moi-même, ce sont les sponsors qui m’envoient les pièces ! » « On a la caméra à l’avant et c’est ce qui nous permet de voir les images dans les lunettes. On peut donc piloter comme si l’on était à l’intérieur du drone. »
Une machine montée par ses soins et sur laquelle il mise tout. 100Km/h au démarrage, 200 en vitesse de pointe, ce drone pourrait lui permettre de décrocher la première place même si la concurrence est rude.
« A la maison j’en ai une trentaine, ça représente un budget, ça coûte plus ou moins 500 euros. Ce sont les batteries qui coutent le plus cher. »
Il ne lui reste plus que quelques mois pour s’entraîner encore et encore avec ses amis, de véritables addicts eux aussi.
"J’essaye de venir une fois semaine, le week-end, c’est aussi en fonction de la météo. »
La pratique du drone qui lui permet d’ouvrir bien d’autres portes. Celles de l’événementiel par exemple.
« Je filme pour des stars qui réalisent des clips, pour le groupe ferroviaire aussi. »
Un louviérois qui s’est déjà rendu à l’étranger pour défendre ses couleurs mais cette fois, son papa son plus grand supporter, ne sera pas à ses côtés lors de ce voyage. Maximilien Pellichero, un nom à retenir.
B. Maton