Le Salon de l’Auto qui devait se tenir du 15 au 23 janvier à Bruxelles a été annulé et ce, pour la deuxième année consécutive. Les clients sont donc invités à se rendre directement chez les concessionnaires de leur choix. Des professionnels optimistes qui n’ont d’autres choix que de s’adapter face aux diverses mesures liées à la crise sanitaire. Le Covid, qui engendre également pas mal de retard dans les livraisons de voitures neuves.
Le Salon de l’Auto permet d’avoir une vue d’ensemble sur les marques, les dernières tendances et technologies. Mais cette année encore et en raison de la crise sanitaire, les clients sont invités à se rendre directement en magasin, là où les conditions salons sont appliquées.
« Nous allons avoir des visiteurs intéressés, il y a des offres alléchantes, historiquement alléchantes » précise Bruno Istat, le directeur opérationnel du groupe Louyet La Louvière-Mons.
Ici, dans ce showroom louviérois tout est mis en œuvre pour accueillir les clients dans des plages horaires beaucoup plus étendues. Si l’échange en vidéoconférence est tout à fait réalisable, ce professionnel préconise le contact humain.
« Les gens hésitent entre les différentes motorisations. Ils veulent faire des essais, s’asseoir dedans. Ce qui est important lors d’un achat » ajoute Bruno Istat.
La période salon permet de réaliser 30% de leur chiffre d’affaire. Ici, on est plus qu’optimiste. Cela fait plus de 15 jours que l’on constate une augmentation du nombre de visiteurs.
« On réalise les actions salon depuis un mois. Les clients le savent. On peut dire que la période salon dure au moins deux mois et non un. »
Ce concessionnaire sonégien remarque cette même augmentation mais cela ne se concrétise pas forcément par un achat. En cause, le délai de livraison pour une voiture neuve, beaucoup plus long et qui en rebute plus d’un.
« On est plus ou moins entre 3 et 6 mois d’attente. C’est un délai compliqué pour eux. Ils sont confrontés à des accidents, des véhicules qui ont pris de l’âge» nous explique Ronald Marcassin, responsable du garage Fiat à Soignies.
Pas de salon de l’auto et donc une version décentralisée.
« Nous allons essayer d’appâter les clients en les invitant via les réseaux sociaux, publicités. Nous organiserons des nocturnes, des cocktails. »
Des conditions salons appliquées jusqu’à la fin du mois de janvier.
B. Maton