La SNCB et Infrabel ont un besoin urgent de personnel supplémentaire. La CSC-Transcom souhaite porter ce message à l'attention de tous dans les jours et semaines à venir en lançant une campagne de pétition dans les gares.
Une campagne de sensibilisation commence demain à Jette. Elle se déroulera à Soignies dès 13 heures. Ce sont les militants de la CSC-Transcom qui accueilleront les voyageurs.
« Depuis des années, les gouvernements successifs ont asphyxié les Chemins de fer à coups d’économies linéaires. Législature après législature, le non-remplacement du personnel est devenu la réponse évidente pour les directions des Chemins de fer belges qui devaient inscrire ces économies dans leurs budgets. »
Toujours plus de voyageurs, plus de charge de travail avec toujours moins de personnel.
« Cela a fonctionné, pendant des années. Mais le personnel est à bout parce que des milliers de jours de récupération n’ont pas pu être pris. Et pendant ce temps, les voyageurs en subissent aussi les conséquences. En décembre et janvier, pour la première fois dans l'histoire des chemins de fer, ils ont été confrontés à une réduction substantielle du nombre de trains.
« Bien sûr, le COVID est passé par là, mais il ne fait que masquer un problème structurel bien plus ancien dénoncé récemment par l’inspection sociale. Sans parler de ces gares, de plus en plus vidées de leur humanité, dans nos villages et campagnes. Plus de guichetier, plus de sous-chef, plus de nettoyeur, plus d’assistant pour vous aider à traverser, plus aucun sourire. Des gares vides, c’est la porte ouverte au vandalisme et à l’insécurité. »
B. Maton