Portrait d'un club de gym qui a le vent en poupe. Non seulement son nombre d'affiliées augmente un peu plus chaque année mais de plus, certaines gymnastes montent en D3. A Soignies, le Gym Club gravit les échelons à son rythme et se tarde de pouvoir montrer ce dont il est capable lors de cette nouvelle saison de compétitions. Avec 6 jours d'entrainement sur 7 , on peut dire qu'elles font tout pour se démarquer.
A gauche de la salle, des filles qui font de la compétition, à droite, celles qui n’en font pas mais qu’importe l’objectif, ce sport demande énormément de rigueur et de souplesse. Et ce n’est pas Julie qui dira le contraire. Une ancienne gymnaste, qui a créé ce club il y a un peu plus de 10 ans. De 15 affiliées pour le premier cours, elles sont plus de 250 aujourd’hui. Cela ne fait que croître.
Il n’y a que des filles ? Oui car le problème en gym, c’est que les garçons travaillent avec 6 agrès, les filles 4. Et nous ne voulons pas faire dans le nombre, mais bien dans la qualité de l’enseignement. On veut bien faire les choses.
Ici, du matériel, qu’elles doivent installer et démonter avant et après chaque cours. C’est la seule petite contrainte pour ce club qui ne dispose pas encore de son propre local. Une table de saut, les barres asymétriques, le sol et la poutre, 4 agrès qu’elles pratiquent tous les jours sauf le jeudi.
Pour Lucie et Chloé, il est loin le temps de la découverte. Après plusieurs années d’apprentissage, toutes les deux avaient fortement envie de donner plus d’ampleur à leur passion. Ces gymnastes, se retrouvent aujourd’hui en D3. Un terrain encore inconnu pour ce club qui est en mode préparations.
D3, c’est un niveau plus compliqué, il y a plus d’éléments, de figures compliquées, c’est pas la même manière de faire. Lucie, 16 ans, D3.
Tous les 5 ans, on est montés d’une division. Le temps de voir, de faire connaissance, de performer dans la division. Ici, 5 jeunes filles vont y participer. Julie Marcq, présidente du Gym Club.
Elles sont aujourd’hui 90 sur 250 à vouloir décrocher des titres. S’engager dans la compétition, cela implique non seulement pour les filles mais également pour le club, de nombreux sacrifices, pas mal de week-ends, à la conquête des podiums.
Si tout reste encore à prouver, Julie et ses équipes, se donnent les moyens d’y arriver en s’entrainant encore et encore. Au calendrier, la compétition de D3, début février à Mouscron. Croisons les doigts pour elles.
B. Maton