Malgré les restrictions de rassemblement et l'annulation du cortège, Mononk Simpélourd est venu saluer la population sonégienne à la gare de Soignies dimanche après-midi. Il n'a pas eu droit à son traditionnel bain de foule mais est apparu brièvement à la fenêtre de l'hôtel de Ville pour un lancé symbolique de Carabibis.
C'était la bonne surprise de cette édition édulcorée de la Simppélourd. A 18h Mononk est apparu à la fenêtre de l'hôtel de Ville pour un lancer historique de Carabibis... au plus grand plaisir des enfants.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, c'est avec 4 heures d'avance sur l'horaire habituel que Mononk Simpélourd était descendu du train en gare de Soignies... accueilli comme il se doit par les autorités et le comité des Fêtes. De coutume il arrive bien plus tard pour prendre part au très animé cortège du soir mais cette fois, les Sonégiens devront s'en passer.
"Plutôt que de faire venir les Sonégiens des quartiers en centre ville, ce sont les groupes folkloriques qui vont dans les quartiers. 4 groupes seront présents cette année" nous explique Michel Lenvain, secrétaire du Comité communal des Fêtes de Soignies".
Symboliquement la Confrérie de l'Araignée, les Grenadiers de la Garde Impériale et les Géants de Soignies étaient de sortie. Devant la gare, la Fanfare de Soignies a joué les 3 airs traditionnels: ce n'était pas la grande foule mais la joie était belle et bien présente autant chez les acteurs et que les spectateurs.
Côté kermesse, les forains avaient le sourire car à défaut de cortège les Sonégiens, dirait-on, sont descendus plus tôt en centre ville. Les grands perdants de la fête finalement ce sont les résidents du Centre Fabiola, privés de leur cortège et les Gilles de Soignies, déçus de ne pas porter le costume cette année encore.
Th. Catteau