Passer une IRM au CHR sera possible dès le 13 décembre. Il y a quelques mois le CHR Haute Senne répondait à un appel à projets lancé par la Ministre wallonne de la santé, pour l’acquisition d’une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Disposer d’une IRM permet de proposer un service complet en matière d’imagerie médicale.
Le projet du CHR a été retenu et, ce 09 novembre, la pièce principale de l’IRM, l’aimant, sera livré. Les premiers patients pourront en bénéficier dès le 13 décembre.
Ce matin, un aimant d’environ 3,5 tonnes, pièce maîtresse de l’Imagerie par Résonance Magnétique a été livré par son fabricant, Siemens Healthineers. Il a été déposé par une grue sur le parking.
Afin de pouvoir introduire cet aimant dans le local prévu à cet effet, le châssis en façade ainsi que les murs intérieurs ont été démontés. Une fois l’aimant en place dans son local définitif, la société Siemens Healthineers pourra assembler le reste des composants de l’IRM.
« Nous tenons à remercier Madame la Ministre, Christie Morreale de nous avoir sélectionné pour l’acquisition de cet IRM », explique Thérèse Trotti, Directeur général de l’hôpital.
« Cela nous permettra, désormais, de proposer une prise en charge complète des patients en matière d’imagerie médicale puisque l’IRM vient compléter les autres techniques d’imagerie présentes au CHR Haute Senne ».
De la formation et des tests sont au programme des prochaines semaines. Pendant environ un mois, le personnel va être formé à l’utilisation de l’outil et différents tests vont être réalisés.
L’objectif est d’accueillir le premier patient le 13 décembre 2021. L’IRM sera installée au sein du service de radiologie situé à l’étage -1.
Tout comme les autres examens d’imagerie médicale, une demande d’examen par un médecin est indispensable pour planifier le rendez-vous et ainsi réaliser une IRM.
L’IRM nécessaire dans l’étude des parenchymes cérébrale, hépatique ou prostatique. L'IRM a l'avantage d'apporter une bonne visualisation de la graisse, de l'eau et de l'inflammation. Elle permet de mieux différencier des tissus de composition différente.
C’est donc l’imagerie privilégiée dans l’étude des parenchymes, cérébrale en premier lieu, mais aussi hépatique ou prostatique, par exemple.
« Cette technologie est une technique indolore utilisée dans un but de diagnostic. Non irradiante, elle permet d’apporter des informations complémentaires aux autres techniques d’imagerie médicale. Le patient est exposé à un champ magnétique émis par un aimant puissant et à des ondes de radiofréquences permettant de produire des images de haute définition de l’organe ou de la région corporelle investiguée », ajoute Thérèse Trotti.
L’IRM est aussi très performante dans l’étude de la colonne vertébrale avec recherche notamment des hernies discales.
Rédaction web