Choisir ses études supérieures et surtout bien s’y préparer, voilà qui ne s’improvise pas. A Soignies, le Lycée provincial des Sciences et Technologies propose à présent un coaching personnalisé pour accompagner les élèves de 5ème et 6ème qui souhaitent se donner les atouts de réussir un bac, un master ou un doctorat.
Attendre le 30 juin de sa dernière année de secondaire pour décider si l’on entame des études supérieures et dans quelle branche, c’est le meilleur ticket pour l’échec. Un constat valable pour tous les élèves du secondaire mais plus encore pour ceux du technique.
Cinq élèves se sont inscrits au programme de coaching qui vient d’être créé au lycée provincial de Soignies.
Leur objectif : devenir médecin, vétérinaire, chercheur, éducateur spécialisé même si leur formation compte peu d’heures de sciences ou de langue.
« L’idée est de leur ouvrir des portes, leur faire comprendre qu’ils ne sont pas enfermés dans un choix d’option parce qu’ils sont dans une filière de transition ou de qualification », tient à préciser Sonia Dupont, la directrice du Lycée provincial des Sciences et Technologies.
Concrètement, les élèves participants bénéficieront d’un encadrement personnalisé pour les accompagner vers leurs études post-secondaires.
« D’abord en faisant le bilan de leurs atouts et faiblesses, explique Marie-Julien Bacis, la cheffe du projet. Ensuite en voyant les métiers qui les intéressent et les études qui y conduisent. »
Des cours supplémentaires en langues, en science, en math leur seront proposés. Ils seront aussi accompagnés lors des journées portes ouvertes ou cours ouverts des écoles supérieures ou universités. Mais surtout, le coaching les préparera à franchir le gouffre qui sépare les études du secondaire de celles du supérieur.
« Je vais essayer dans un premier temps de leur donner des cours de méthodologie, puis comment appréhender cette masse de cours, prévoit la coach, et les initier à la prise de notes. »
Une initiative dont les promoteurs espèrent voir s’inspirer aussi le secondaire général, tant le taux d’échec aux examens d’entrée et en première du supérieur est élevé.
E. Verhelle