Depuis ce dimanche 20 mars, les événements survenus à Strépy-Bracquegnies ont tout simplement bouleversé la vie de toute notre région et même au-delà. Aujourd’hui, sur les lieux, l’émotion est d’autant plus vive que les marques de soutien se multiplient. Tous pensent bien évidemment aux victimes, à l’heure actuelle, le bilan est toujours de 6 personnes décédées et plus de 30 blessés, dont certains sont d’ailleurs revenus à la rue des Canadiens.
La rue des Canadiens à Strépy-Bracquegnies porte encore les stigmates du drame qui s’est joué hier. Six personnes ont perdu la vie dans ce qui s’annonçait comme une journée de fête et de retrouvailles. Amoureux du folklore, trois d’entre eux étaient aussi actifs dans milieu du football comme Frédéric Cicero, entraineur à l’Entité manageoise, Frédéric D’Andrea, steward à la RAAL et Laure Gara, responsable de la buvette du club de Mons. Les autres victimes sont membres d’une même famille. Salvatore Imperiale, sa sœur, Michelina accompagné de son époux, Mario Cascarano.
Si plusieurs victimes sont encore hospitalisées dans un état grave, d’autres, blessées plus légèrement tentent aujourd’hui de comprendre. C’est le cas de Lucie. Elle a souhaité revenir sur les lieux en famille. Dimanche, elle vivait son premier ramassage, loin de s’imaginer la tournure qu’allait prendre les événements.
Au lendemain du drame, si les questions se bousculent, Lucie salue les marques de soutien qui se multiplient. Un réconfort bien nécessaire.
M. Pintus