L’enquête ne fait que commencer et devra permettre de déterminer pourquoi ce véhicule n’a pas freiné et a fauché dans sa course un grand nombre de personnes. Le véhicule, de type BMW série 5, a été intercepté rapidement après les faits.
Deux hommes âgés de 32 et 34 ans qui étaient à bord ont été interpellés et sont privés de liberté. Ces deux personnes sont originaires de La Louvière. Elles ne seraient pas connues des services de police, en tout cas, pas pour des faits de terrorisme.
Des devoirs d’enquête ont été réalisés. Le médecin légiste est descendu sur les lieux. Des experts automobiles se sont aussi rendus sur place.
Selon nos confrères de la RTBF, les occupants de la voiture, interpellés et privés de liberté sont entendus par la police fédérale à Mons. Leur voiture est analysée. Des informations communiquées par le Procureur du roi de Mons, Christian Henry, les deux personnes "revenaient d’un dancing". Elles avaient "ramené une amie juste avant", à un kilomètre du lieu de l’incident.
L'un des deux hommes était connu de la justice. Il a été déchu du droit de conduire en 2017 avant de suivre et de réussir des examens de réintégration.
Une des personnes interpellées a été emmenée pour subir des examens toxicologiques. Les résultats sont attendus lundi matin, a priori, selon le Procureur du roi. Les analyses sanguines permettront de détecter la présence de drogue. Le Procureur confirme déjà la présence d’alcool chez les passagers de la voiture.
Des images enregistrées par des caméras de vidéosurveillance doivent être analysées, notamment d’habitations proches.
L’une des questions qui se pose est pourquoi la voiture ne s’est pas arrêtée alors qu’elle était équipée d’un système de freinage automatique.
L'un des supsects aime montrer sa passion pour la vitesse sur les réseaux sociaux. "Des informations circulent comme quoi c’étaient des personnes qui aimaient assez bien les voitures et la vitesse. Mais ça reste assez flou. On verra ce que les investigations donneront par la suite", a commenté le procureur général de Mons Ignacio de la Serna ce matin sur Bel RTL.
Le permis de conduire lui a été révoqué pour 24 jours en 2017, comme l'atteste une photo postée sur son compte Facebook et comme le confirme M. de la Serna : "En 2017 l’un d’eux a fait l’objet d’un retrait de permis mais a repassé les examens par après".
Selon certains témoignages, l'homme se serait également vanté d'avoir reprogrammé électroniquement la puissance de son véhicule de 252cv à 400cv.
En août 2021, l'homme avait également publié une photo du compteur de son véhicule atteignant la vitesse maximale de 260 km/h.
Rédaction web