Les châteaux sont fort nombreux en Hainaut et notre région du Centre n’est pas en reste. A Thieusies, le plus ancien des deux châteaux du village a été reconverti en salle de séminaires, de fêtes et en bureaux à louer. En cette période largement dédiée au télétravail, ces espaces à la campagne et dans un lieu historique rencontrent pas mal de succès. Nathalie Roland et Charles Sauvage sont allés faire le tour du propriétaire.
Depuis septembre dernier, le château de Thieusies entame une nouvelle vie. Les nouveaux propriétaires depuis 2018 avaient d’abord loué à une association, ils ont dû évacuer des hôtes devenus pour le moins indésirables pour finalement investir les lieux. L’édifice, bâtit autour de 1727 est à présent devenu une entreprise familiale.
"J'ai travaillé 4 ans pour les anciens propriétaires et quand ils ont vendu, ma famille et moi on a décidé de se porter acquéreurs. On accueille des séminaires d'entreprise, des expositions (des mariages parfois), on a aussi aménagé des espaces bureaux que nous louons."
Outre une rénovation bien nécessaire, le gestionnaire des lieux s’est attelé à remeubler et redécorer en essayant de rester au plus près du style 18èmede la construction.
"Il faut savoir qu'ici pendant 20 ans ça a été un lieu d'accueil pour des jeunes, il y avait donc des dortoirs, des douches, on a dû tout remettre en état et redonner bien sûr l'image d'un château. J'ai reçu des meubles de ma famille, j'ai pas mal chiné aussi. C'est vrai qu'il y a le parc, c'est du boulot, heureusement je reçois de l'aide des miens et de quelques amis."
Enfin, notre jeune entrepreneur ne manque pas d’imagination, il a voulu exploiter une autre partie du domaine en la transformant en logement insolite pour touristes.
"C'est une tour de style médiéval mais qui date de 1850. C'était la mode à l'époque, pour impressionner les nobles du voisinage. Nous l'avons rénovée étage par étage en passant les murs à la chaux, comme à l'époque, en gardant un style aussi."
Grégoire Leemans garde un pied dans la bijouterie, son premier métier, il ne regrette en rien cette semi reconversion. Un travail prenant mais passionnant aussi.