Samedi minuit, ou dimanche c’est selon, le marathon de la vaccination atteint la mi-temps à Soignies. Une de nos équipes est allée prendre la température des lieux après la victoire des Belges contre les Russes. L’équipe belge était soutenue par tous les professionnels présents. Nathalie Roland, Nicolas Spada.
Qu’à minuit on soit samedi ou dimanche, une chose est certaine, on était bien au marathon de la vaccination à Soignies et après un ralentissement sensible pendant le match des belges, les candidats au vaccin faisaient à nouveau la file devant l’hôpital de la Haute Senne. A l’intérieur, les piqûres se comptent déjà par milliers, Ce jour-là, le personnel a laissé tomber la tenue de marathonien pour enfiler cette de supporter des diables. Autre jour autre thème mais ambiance toujours conviviale.
Malgré le rythme ardu, les sourires percent à travers les masques.
A l’abri du public, c’est dans une pièce un peu à l'écart que se préparent consciencieusement les doses. Dans la bonne humeur, on peut compter sur l’esprit d’équipe pour rester concentrés.
"J'ai travaillé vendredi jusqu'à minuit, jusqu'à midi aujourd'hui et me voici ici à minuit et je reste jusqu'à 8h demain matin"
On comprend pourquoi cette jeune pharmacienne a été décorée lors de la cérémonie d’ouverture. Pas d’horaire pour le médecin coordinateur, il a tout prévu pour tenir le coup du début à la fin. Et soutenir ses équipes.
Quant aux patients, sportifs ou non, malgré l’heure tardive ils sont tout aussi enthousiastes. Tant et si bien qu’ils ont été quelques-uns à se tromper de tranche horaire voire même de jour. Peu importe, personne ne sera refoulé à l’entrée.
Quand nous quittons les lieux, le jour est encore loin de se lever et la file s’est allongée devant le centre de vaccination sonégien.