Les centres de vaccination se dirigent tout doucement vers la fin de leur mission. La date du 31 août, annoncée il y a peu, concerne, bon nombre d’entre eux. A Soignies, le centre, est sur le point de prolonger de quelques mois, son activité. Lui qui accueille en ce moment les jeunes âgés de 12 à 17 ans et qui est arrivé, à un taux d’adhésion supérieur aux moyennes nationale et régionale.
Le centre ouvre ses portes à raison de trois jours par semaine. Et du côté des candidats à la vaccination cela ne désemplit pas. Ici le taux d’adhésion pour Soignies et ses environs est important, il est de 84% pour la première dose.
« Et nous pensons obtenir ces chiffres pour la couverture complète et la finalisation des schémas de vaccination. » Dr. Etienne Van Honacker, directeur médical du centre de vaccination de Soignies.
Si la fermeture progressive de ces centres est annoncée d’ici le 31 août, Soignies aimerait jouer les prolongations dans le but de vacciner encore et encore jusqu’au mois d’octobre prochain.
« Nous sommes en discussion étroite avec le cabinet de la Ministre Morreale pour voir s’il y a des prolongations prévues. Nous nous sommes portés candidats à la prolongation du centre jusque fin octobre certainement. » Olivier Darquennes, directeur du centre de soins intégrés du CHR de Soignies.
D’autant que du monde, il y en a et avec l’arrivée des 12-18 ans, la tendance ne fait que se confirmer. Le taux de couverture de ce centre sonégien est de 46%, dépassant les moyennes belge et wallonne. De très bons chiffres qui s’expliquent par l’envie de reprendre le cours normal des choses.
« On l’a vu avec le marathon olympique, c’est ce que l’on appelle l’effet d’auto-entraînement. Le fait que des jeunes viennent se faire vacciner a incontestablement un effet positif sur d’autres jeunes à se faire vacciner. »
Sont administrées, des doses de Johnson & Johnson, de Pfizer, AstraZeneca aussi mais uniquement pour la deuxième injection. Ces professionnels de la santé qui ne cessent de rappeler toute l’importance de ce geste, précisent également que la quasi totalité des malades hospitalisés sont des non-vaccinés.
« Il faut vraiment que les gens n’hésitent pas à venir, nous avons des vaccins en suffisance. » Olivier Darquennes, directeur du centre de soins intégrés du CHR de Soignies.
Et quid de l’après, lorsque tous les centres auront fermé leur portes, qu’en sera-t-il de la vaccination ? Il est trop tôt pour en parler.
B. Maton