Il est connu partout dans le Centre et sa longévité dans son domaine est exceptionnelle. Willy Poelart fête cette année 70 ans de présence en qualité de tamboureur et de chef de batteries dans différents carnavals de la région. Sa vie au service du folklore en général est truffée de souvenirs et d’anecdotes. On en épingle ici quelques-uns, reccueillis à l’occasion du carnaval de Maurage où l’artiste s’est produit il y a quelques jours avec les Wanches.
Tout le monde dans le Centre connait Willy Poelart, soit par sa gouaille, soit par sa présence dans des associations, soit par ses prestations dans les carnavals ou dans d’autres évènements avec l’orchestre Farandole qu’il a créé en 2005. L’homme de 80 ans est en pleine forme et sa mémoire regorge de souvenirs. Le tambour, chez les Poelart, c’est une histoire de famille.
La biographie tambourinante du maestro des baguettes et aussi longue et impressionnante qu’un cortège du mardi gras. Impossible donc de résumer sa présence dans les carnavals, notamment du Centre mais aussi de Charleroi. Une chose est sûre, Willy Poelart bénéficie de la santé de fer indispensable pour être si actif. Et si aujourd’hui, il lève un peu le pied, ça n’a pas toujours été le cas. En 70 ans de pratique, il n’a jamais pensé à arrêter. Bien au contraire.
Intronisé dans de nombreuses et prestigieuses confréries, Willy Poelart garde en mémoire quelques prestations exceptionnelles dont par exemple une participation au célèbre feuilleton « Maguy » tourné en 1989 à Strépy-Bracquegnies. De nombreux voyages sont également bien marqués dans son esprit.
Dernière plume en date sur le chapeau des honneurs, Willy Poelart reçoit en mai 2019 la médaille du Parlement de Wallonie, une marque de reconnaissance qui l’honore particulièrement et qui salue sa carrière au service du folklore et de sa région.
Michel Bellefontaine