En 2016 les binchois faisaient face à d'importantes inondations. Des épisodes que l'on ne souhaite plus revivre ni dans le centre-ville ni dans les villages. De nouvelles infrastructures font donc leur apparition, pour retenir les eaux qui provoquent des débordements à certains endroits critiques.
Un ciel toujours aussi gris et de la pluie qui ne cesse de tomber, comme ce fut le cas ces derniers jours, ces dernières semaines, comme en 2016, année qui aura marqué les esprits des binchois, frappés par de sérieuses inondations.
En 2016, à trois reprises, Waudrez, Binche ont subi ces inondations, et donc nous avons fait en sorte de réaliser une carte, qui permet de placer des noues de rétention, de créer des zones d'immersion temporaire et de poser des batardeaux sur le RAVEL, pour retenir des milliers de m³ d'eau comme nous l'explique Laurent Devin (PS) Bourgmestre de Binche.
D’où la nécessité de créer de telles infrastructures pour permettre de lutter contre ces crues. Certaines ont déjà vu le jour, d'autres sont à venir. La zone d’immersion temporaire par exemple (ZIT), installée rue de la résistance à Waudrez a déjà fait ses preuves. Les pluies, tombées ces derniers jours ont pu être maitrisées grâce à ce système.
Non loin de là, le RAVeL, actuellement fermé pour cause d'installation de batardeaux. Les utilisateurs sont invités à suivre une déviation.
C'est un dispositif de planches, en aluminium que l'on met en place au moment où l'on a des avis d'orage. Il y a une rétention qui peut se faire directement sur le RAVeL. On inonde le RAVeL précise le responsable du bureau d'études, Olivier Busiaux.
Au pied du RAVeL, un tout autre dispositif, beaucoup plus imposant cette fois. Des noues de rétention d'une capacité de 2500 m³. Huit bassins de temporisation qui ont également prouvé leur efficacité.
La nuit de mardi à mercredi, la moitié des bassins se sont remplis presque complètement et les autres ont temporisé. Ce qui a permis de retenir une grosse partie des eaux tombées cette nuit-là.
Déjà plus de 3 millions d'euros investis dans ce dossier et avec eux, des milliers de m³ qui ne devraient plus prendre la direction des habitations.