Drame de Strépy : le service d'accueil des victimes toujours actif

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Depuis le premier jour du drame de Strépy, les victimes et leurs proches peuvent avoir recours à différents services de soutien. Parmi eux, celui de l'accueil des victimes de la Maison de Justice de Mons les accompagne durant toute la procédure judiciaire.

Une Maison de Justice et plus précisément son service d'accueil des victimes a pour mission d'accompagner les citoyens tout au long d'une procédure judiciaire. Les informer et les guider aussi dans un contexte souvent difficile et dans un environnement judiciaire étranger au grand public. Un service proposé aux victimes de Strépy et à leurs proches, dès les premiers instants.
 

" Au début, on a essayé de toucher un maximum de personnes et essayer d'éclaircir au mieux le rôle de chacun. Il y a eu beaucoup d'intervenants et c'était compliqué pour toutes les victimes de pouvoir identifier les différents services. Le nôtre offre un soutien, informe les victimes sur la procédure qui est en cours ", explique Anelise Servais, assistante de justice.  

Le service d'accueil des victimes intervient donc dès le début de la procédure et offre un accompagnement jusqu'à l'exécution de la peine de l'auteur. Lors des reconstitutions ou des audiences par exemple. Au centre de l'attention, ce sont les victimes qui choisissent d'y recourir et cela dès qu'elles en ressentent le besoin. Question technique sur l'instruction, la temporalité judiciaire ou encore les éléments dévoilés par la presse, autant de sujets pour lesquels les services de la Maison de Justice sont de précieux intermédiaires. 

 
Actuellement  on intervient de manière assez ponctuelle, comme on a pu le voir au niveau de la chambre du conseil. En fonction de l'actualité, on peut avoir beaucoup de demandes/ On a aussi des contacts réguliers avec certaines familles qui demandent à être informées. Si les familles ne n'ont pas envie d'être accompagnées par nos services, on ne va pas au-delà de leur demande."

 Le service d'accueil des victimes ne travaille pas de manière isolée. C'est tout un réseau qui se coordonne pour apporter l'aide nécessaire.

C'est ce qui fait la richesse du travail de terrain.  C'est ce qui nous permet d'amener une offre la plus proche de la demande de la victime. Comme on a l'habitude de travailler ensemble, les informations passent bien ", conclut Anelise Servais.
 

Si le cas du drame de Strépy est emblématique, c'est quotidiennement que l'équipe de la Maison de Justice accompagne les victimes d'infraction et leurs proches. Un travail indispensable pour nombre d'entre eux.
 
 


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