Les bureaux ONEM de La Louvière sont restés portes closes ce lundi. Dès 6h30, un piquet de grève s’est installé face aux locaux de la rue Gustave Boël, une action, en front commun, destinée à marquer le mécontentement syndical dans le cadre de la réorganisation, en cours, de l’organisme public. Pour les représentants du personnel, il n’y a pas de réelles concertations dans ce projet qui prévoit pourtant de dégraisser significativement les effectifs. Au niveau de La Louvière, les craintes sont de voir les services rendus être progressivement transférés vers le bureau principal de Mons. Les explications de Miche Bellefontaine.
Le 28 septembre dernier, des Assemblées générales du personnel s’étaient tenues dans les différents bureaux de l’ONEM dont celui de La Louvière. L’objectif pour les représentants syndicaux était bien sûr d’informer les travailleurs sur le projet de réorganisation de l’organisme public. Un projet dont ils disent ne pas connaître grand-chose mis à part certains chiffres. Selon nos interlocuteurs matinaux, la concertation sociale n’est ici qu’une façade.
Contrairement à ceux de Tournai et Mouscron dont la disparition est annoncée, le bureau de La Louvière devrait perdurer. Il deviendrait néanmoins une antenne du bureau régional principal, c’est-à-dire celui de Mons.
L’ONEM, institution publique de sécurité sociale, gère 7 métiers en lien avec l’emploi. Cela va de l’assurance chômage aux interruptions de carrière et aux crédit- temps par exemple. Des missions de proximité qui, selon la CGSP, seraient mises à mal par la réforme en cours.
Après l’action de ce matin, le front commun syndical va se concerter afin d’envisager d’autres manières de contester cette réforme de l’ONEM.