A La Louvière, l'affaire Proges se retrouve devant la Justice. Fin des années 1990, la ville obtient des subventions des Fonds Structurels européens du Feder dans le cadre du programme Urban II pour créer des projets d'économie sociale à Bois-du-Luc. L'argent a été versé. Le projet n'aboutira jamais
c'est une très vieille affaire qui refait surface: celle de l'Asbl Proges. Fin des années 90, La Louvière s'associe avec Mons (histoire d'atteindre la taille critique) et obtient des financements du fonds structurels européen du Feder dans le cadre du programme Urban II.
De l'économie sociale à Bois-du-Luc?
Objectif: créer, sur le site de Bois du Luc, des projets d'économie sociale: une couveuse d'entreprise, un institut de formation pour les chômeurs de longue durée,un restaurant multiculturel, des boutiques pour accompagner l'écomusée. Cinq Asbl sont créées gérées, en partie par Jean Degré, ancien échevin PS louviérois.
Aucun projet du site Bois du Luc ne verra le jour mais l'argent européen a bien été dépensé.
On parle d'emplois fictifs, de voitures de fonction, de voyages à l'étranger. La ville de La Louvière bloque les subsides européens restants. Soit 312.000 euros Et l'Asbl Proges est mise en liquidation en 2001.
Une transaction inaboutie?
En 2008, la ville propose une transaction à la banque. Ce qui aurait dû annuler les poursuites en justice contre la ville et les administrateurs. D'après la Libre Belgique, cette transaction n'aurait jamais été effectuée. Aujourd'hui, La banque Nagelmakers va en justice espérant retrouver l'argent avancé. Les avocats des parties incriminées plaide la prescription.
Toujours d'après nos confrères de la Libre Belgique, les 312.000 euros d'argents européens bloqués par la ville et jamais dépensé aurait été saisi par la justice en février 2023.