L’avenir proche du Centre de Référence en matière de harcèlement, le CRIH, implanté à La Louvière mais actif sur une partie du Hainaut, a une fois de plus été abordé par les instances politiques, en l’occurrence, celle de la Fédération Wallonie Bruxelles. En commission de l’Education, la ministre Caroline Désir, a été questionnée par les députés Desquesnes et Kerckhofs sur le financement de l’organisme pour 2024. Les risques de fermeture, faute de budget suffisant, sont toujours bien réels.
Ce n’est ni la première fois, ni sans doute la dernière que le Centre de référence louviérois fait l’objet de questions dans les différentes assemblées parlementaires, wallonne et francophone. Le Centre, qui prend en charge les cas de harcèlement de manière transversale, est complètement débordé. La pérennisation de ses activités, par des subsides publics, n’est à ce jour pas garantie. Les secteurs de l’Aide à la jeunesse, de la santé et de l’enseignement obligatoire sont concernés. Le CRIH est donc incontestablement victime de notre lasagne institutionnelle. Les députés Desquesnes et Kerckhofs l’ont rappelé en commission et insistent pour qu’une solution transitoire soit trouvée pour l’année électorale 2024.
La ministre Désir est l’une des intervenantes du dossier. Sans surprise, elle reste sur ses positions déjà exprimées, en matière de subsides accordés au Centre. Elle insiste aussi sur la vision et sur les actions globales qui sont nécessaires en cette matière délicate et complexe du harcèlement.
Dans un communiqué, François Desquesnes considère que le jeu de ping-pong entre ministres qui se renvoient la balle est indigne. Leur job, conclut-il, est de trouver ensemble une solution pour 2024. La question d’un soutien structurel au CRIH reviendra aux prochains gouvernements issus des élections de juin.
M. Bellefontaine