Après analyse des revendications de la CGSP, la Ville de La Louvière a souhaité apporter des informations importantes concernant l'organisation de ses crèches.
Depuis ce mercredi 4 octobre, les quatre crèches communales de La Louvière sont en grève. A l’initiative de la CGSP, une délégation de travailleuses avait rencontré le bourgmestre pour lui faire part de leurs revendications. Elles réclamaient notamment des bras supplémentaires pour les soutenir dans leur travail quotidien. Au terme de la réunion, aucune avancée n’a été relevée par les grévistes et le mouvement a donc perduré.
Ce mardi matin, la Ville de La Louvière a communiqué que l’organisation actuelle des crèches communales serait maintenue. Dans son argumentaire, la Ville a expliqué qu’elle veillait à remplacer les agents aussi vite que possible, tout en respectant la légalité en la matière.
Elle ajoute également qu’au-delà du personnel de puériculture, une infirmière a été engagée en mai dernier et a obtenu un contrat à durée indéterminée. La Ville précise qu’une solution a aussi été apportée afin de pallier l’absence d’une cuisinière et qu’une coordinatrice générale des crèches a été recrutée et devrait prendre ses fonctions sous peu.
La Ville explique que des puéricultrices se sont vues accorder une augmentation du temps de leur travail (à leur demande) et que l’équipe RH a constitué une réserve de recrutement pour remplacer les travailleuses absentes.
En termes d'encadrement, outre les subsides accordés par l'ONE, la Ville finance sur fonds propres une partie du personnel. Elle reste cependant toujours en attente de la « Réforme de la Petite Enfance », annoncée depuis 2019, mais non encore budgétisée, qui permettrait un renforcement de l’encadrement au sein des crèches.
Les autorités communales ont tout mis en œuvre pour qu’un service d’accueil minimal puisse être organisé dès ce mardi 10 octobre au matin. Celui-ci se tient à la crèche « Les Marmousets », avenue Rêve d’Or à La Louvière.
R. Schrevens