Le député Maxime Daye (MR) a interrogé le Ministre des Pouvoirs locaux François Desquesnes concernant l’installation clandestine des gens du voyage à Ronquières sur les terrains du SPW afin de savoir si des solutions d’infrastructures pour les accueillir étaient sur la table.
Depuis maintenant une semaine, des gens du voyage se sont installés avec une quarantaine de caravanes, sans préavis et sans autorisation, sur les terrains du SPW au sein du plan incliné de Ronquières.
Ce mercredi 16 octobre, au Parlement de Wallonie, le bourgmestre de Braine-le-Comte et député wallon Maxime Daye a questionné le Ministre des Pouvoirs locaux François Desquesnes à ce sujet :
Face à cette situation, les communes sont complètement dépourvues de moyen. Je me permets aussi de me faire l’interprète de l’Union des Villes et Communes de Wallonie qui s’inquiètent de voir que dans la déclaration de politique régionale, les gens du voyage au sens large du terme ne sont pas prévus. Envisage-t-on des solutions d’infrastructure pour les accueillir ?
Pour François Desquesnes, les gens du voyage sont des citoyens qui paient leurs impôts et à qui on doit le respect.
Quand on entre en Wallonie on peut lire « Wallonie terre d’accueil » donc je pense qu’on doit être à la hauteur de cet enjeu humaniste mais c'est vrai que nous manquons d’infrastructures pour les accueillir. Il y a eu plusieurs appels à projet mais ils n’ont pas été remplis.
Le Ministre des Pouvoirs locaux estime que le dialogue est la logique qui doit prédominer.
Nous avons convenu, avec Yves Coppieters, de rencontrer l’association des gens du voyage de façon à ce que les procédures soient réglées. On fera également bonne intelligence avec les communes.
Une réponse qui ne semble pas vraiment avoir convaincu le député :
Ils paient leurs impôts mais probablement pas en Belgique car ce sont majoritairement des plaques françaises. Le dialogue, nous l’avons eu nous-même avec la plateforme d’accueil des gens du voyage. Mais malgré tout ce qu’on a pu mettre sur pied, en ce y compris des conventions expliquant des délais de préavis, tout cela n’est pas respecté.