Les parents le savent. Il s'agit d'une étape que l'on ne peut contourner. La rentrée des classes et avec elle, la traditionnelle tournée des enseignes pour y trouver tout ce dont un écolier a besoin. Si la majorité des listes ont déjà été honorées, il reste toujours les achats de dernière minute.
Qu'en est-il à ce jour, est-ce toujours le grand rush?
Une grande enseigne louviéroise propose un espace de 600 mètres carrés uniquement dédiés à la rentrée des classes. Des rayons remplis de fournitures scolaires ont été installés à la mi-juillet et disparaitront vers le 15 septembre.
C'est effectivement un chiffre important. Ce chiffre a été un peu réduit par la gratuité de l'enseignement. C'est quelque chose que l'on observe depuis quelques années mais qui est bénéfique pour les familles nous explique Simon Willems, le directeur de l'hypermarché Cora, La Louvière.
Des familles sont venues compléter leurs achats, liste à la main. Cindy, maman d'un petit garçon de 11 ans, avait déjà pris les devants, bien avant la rentrée mais il lui manquait un élément de taille.
Un stylo! J'ai pris ce qu'il fallait, l'encre aussi, une petite réserve. J'ai dépensé en tout une petite centaine d'euros.
Les clients veulent se faire plaisir tout en restant raisonnables grâce à certains produits premiers prix. Ce qui se vend le mieux ce sont les basiques. Côté cartables, l'offre a bien fondu depuis leur mise en vente.
Direction une libraire sonégienne qui propose elle aussi, son petit coin papeterie. Petit, puisqu'il a fondu depuis l'arrivée de BD. Véronique estime qu'il n'en faut pas plus pour contenter sa clientèle.
On a diminué tout ce qui était fantaisie. Et maintenant j'ai diminué la marchandise en ne gardant que le nécessaire, pur scolaire. Véronique Cordovero, libraire sonégienne.
Cahiers, journaux de classes, crayons, bics traditionnels sans fantaisie, des articles demandés régulièrement et qui plaisent à leurs clients. La rentrée des classes, ce sont plus ou moins 20 % de leur chiffre d'affaires mensuel.
Il y a des achats qui se font sur internet et puis les parents qui au niveau du budget, recyclent ce qui a déjà été utilisé, des classeurs qui ont déjà été utilisés. On voit qu'il y a une économie que les parents essayent de faire.
Le best-seller de Véronique, ce sont les couvertures de cahiers en plastique très utilisées en primaires. Commerce de proximité oblige, ici ce qui plait, c'est le petit conseil en plus. Histoire de ne rien oublier et surtout de ne pas se tromper.