La première pierre de la future unité de biométhanisation a été posée cette semaine à Rouveroy. L’unité qui permettra de produire de l’énergie renouvelable à partir de déchets organiques devrait être opérationnelle début 2025. Elle ancrera encore un peu plus la commune d’Estinnes dans l’utilisation de l’énergie verte.
« Dans cette unité, on va capter des déchets comme les déchets verts, des sous-produits agricoles, du fumier et du lisier pour produire de l’énergie renouvelable. On a lancé la construction du site, nous sommes dans les phases de terrassement et d’empierrement. Courant de l’année prochaine, nous allons commencer à construire les cuves. On prévoit la construction sur un délai d’un peu plus d’une année donc normalement, début 2025, l’exploitation sera opérationnelle », explique Jonathan Blondeel, directeur général de Walvert.
La commune d’Estinnes s’est montrée très favorable à ce projet qui s’ancre dans la volonté actuelle de développement durable et d’économie circulaire.
« La commune d’Estinnes est depuis quelques années une commune verte donc on a vraiment envie de s’investir dans toutes les énergies renouvelables. Nous avions déjà les éoliennes, des panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments, on installe aussi sur Estinnes-au-Val un champ photovoltaïque et maintenant nous avons eu cette belle opportunité. Nous avons décidé de la saisir parce qu’en tant que commune rurale, nous allons nourrir cette unité de biométhanisation », se réjouit Aurore Tourneur, bourgmestre d'Estinnes.
Pour éviter que cette nouvelle construction de grande envergure sur le territoire d’Estinnes ne génère trop de pollution visuelle, la société Walvert a fait en sorte que cette future unité de biométhanisation s’intègre au mieux dans le paysage rural.
« Lors de la construction et déjà au moment de la conception, on a mis toutes des mesures en place. Par exemple, les cuves font sept mètres de haut et on les a enterrées à moins quatre mètres de sorte qu’il n’y ait plus que trois mètres de béton qui sortent. Tout autour du site, on retrouvera un talus de près de deux mètres et puis des arbres », conclut Jonathan Blondeel.