La CGSP Cheminots dépose un préavis de grève de 72 heures du 29 janvier à 22h00 au 1er février à 22h00.
Le syndicat socialiste dénonce des « décisions unilatérales » des entreprises du rail et demande à HR-Rail de prendre « toutes les initiatives pour réactiver avec respect la concertation sociale au sein des chemins de fer belges ». La CSC Transcom, quant à elle, ne prendra pas part à la grève. Le SLFP Cheminots n’a pas encore confirmé sa participation. D’après l’organisation syndicale, le dialogue social se délite et « ne se limite plus qu’à un échange d’informations sur les décisions déjà prises par la direction ».
La CGSP Cheminots a exprimé ses préoccupations par rapport au bien-être du personnel, à l’emploi, au recrutement statutaire et à un service de qualité « mais aussi viable pour les passagers ». La direction continue cependant de « rester sourde » aux inquiétudes du camp syndical.
Le syndicat se dit foncièrement opposé à « toutes les initiatives visant uniquement les énièmes mesures d’amélioration de la productivité et les réductions d’effectifs » parmi le personnel qui « fait la vraie différence pour les passagers chaque jour et chaque nuit ».
La CGSP Cheminots exige de « geler » les nouvelles mesures de productivité et les réorganisations « au détriment des cheminots et des passagers ». Elle souhaite également que la direction garantisse l’emploi et le recrutement statuaire proactif en fonction de la fourniture de services réalisables et de qualité aux voyageurs. Cette double exigence constituerait une condition préalable à la suspension du préavis déposé aujourd’hui, a concédé le président du syndicat.
Source : Agence Belga
M. Rinchon