À Soignies, une dizaine de jeunes ont été sélectionnés pour participer au projet "été solidaire" financé par la région wallonne. Ce job étudiant consistait à entretenir, durant deux semaines, les cimetières de l'entité et à réaliser une fresque sur le mur de la maison de repos "Les Cayoteux".
Dans le cadre de l’opération « été solidaire », 16 jeunes ont réalisé différents travaux manuels consistant à rénover et aménager différents sites de l’entité sonégienne.
« Le projet été solidaire, financé par la région wallonne, consiste à proposer un job étudiant aux jeunes durant quinze jours pendant l’été. Le job doit apporter une plus-value au niveau de la ville. Cette année, nous avons trois chantiers distincts : une fresque qui vise à embellir la maison de repos du CPAS, des travaux de parcs et jardins dans le cimetière communal et le dernier chantier consistait à repeindre la barrière d’un autre cimetière communal, celui de Casteau », détaille Émilien De Leye, assistant social au plan de cohésion sociale.
Pour Nassim, ce job étudiant était sa toute première expérience professionnelle.
Comme je n’avais jamais fait de job avant, je me suis dit que ce serait une bonne expérience professionnelle et un bon moyen de se faire de l’argent.
Leur journée de travail débute aux alentours de 8h30 et se termine vers 16h avec un débriefing. Pour réaliser la fresque sur le mur de la maison de repos « Les Cayoteux », un artiste était présent pour épauler ces jeunes. Une manière pour eux de découvrir l’importance du travail d’équipe dans le monde professionnel.
« C’était très instructif et très amusant aussi. On a fait de belles rencontres tout en faisant des projets qui nous tiennent à cœur », se réjouit Ely.
Ils étaient nombreux à proposer leur candidature pour ce job étudiant. Comme ils ne pouvaient pas tous être pris, il a fallu départager les candidats.
« Un peu comme dans le monde du travail, ils doivent nous soumettre un CV et une lettre de motivation. Nous les recevons ensuite lors d’un entretien d’embauche où ils doivent présenter un petit examen écrit puis on les reçoit à l’oral. Une des conditions de la région wallonne est d’engager 50% des jobistes issus d’un milieu dit « précaire ». On essaie au maximum de donner la chance aux plus jeunes car c’est malheureusement assez compliqué de décrocher un job à partir de 15 ans », conclut Émilien De Leye.