Invention bien de chez nous. Elle est née dans l’esprit d’une jeune professeure de langues de 26 ans qui ne se contente pas d’enseigner puisqu’elle imagine des projets qui pourraient plaire à ses élèves. La sonégienne Emilie Lallemand vient de créer « The X Academy », une plateforme qui s’adresse aux professeurs ainsi qu’aux étudiants. Un outil tombé à point nommé en pleine pandémie, lorsque les cours se réalisaient à distance.
Créée par une enseignante pour les enseignants, cette application est née en pleine pandémie, au moment où les élèves ne faisaient que se croiser. Privée de ses cours en présentiel, Emilie Lallemand voulait recréer du lien avec ses étudiants en se tournant vers le virtuel.
« Il a fallu enseigner différemment car les élèves n’étaient pas en face de moi. Ce qui m’a permis d’apporter ce projet qui est une plateforme en ligne. »
Et de son imagination à la réalité, il n’y a qu’un pas qu’elle a très vite franchi. Cela fait déjà quelques semaines que ses élèves travaillent avec cet outil que ce soit en classe ou à la maison. Tous ont donc accès à cette application nourrie par l’enseignant lui-même. Il peut y ajouter des exercices, des questionnaires ou partager des cours, ce qui plaît beaucoup aux utilisateurs.
« Il y a 8 activités sur cette plateforme. »
Mais le petit plus qui fait toute la différente réside ici, dans la partie ludique. Cette plateforme initialement pensée pour être un outil d’apprentissage, laisse aussi la place au jeu. Et c’est bien ce qui motive les élèves, collectionner de beaux points afin de réaliser de belles chose dans le monde virtuel.
« Les élèves ont accès à la plateforme gratuitement. Ils ont un avatar qu’ils peuvent customiser comme ils le souhaitent et ils ont ensuite, de manière collective, une école virtuelle à optimiser. »
Un espace qui facilite également le suivi des élèves grâce aux corrections, à la gestion des cours et à une communication entièrement sécurisée. Si cet outil a fait ses preuves en distanciel, Emilie Lallemand insiste sur le fait qu’il a toute sa place en classe. Nous sommes en 2021 et c’est totalement dans l’air du temps.
« On peut l’utiliser en distanciel mais aussi en présentiel. »
Emilie Lallemand qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin en étoffant son offre. Mais pour l’heure, elle attend les retours du monde enseignant qui teste actuellement ce tout nouvel outil.
B. Maton