Selon le baromètre fiscal de l’UCM, Seneffe est la deuxième commune qui taxe le plus leurs entrepreneurs en Wallonie (1.806 euros), juste derrière Antoing (2.010 euros).
Les responsables de l’Union des Classes Moyennes (UCM) viennent de présenter leur dernier baromètre sur la pression fiscale communale et provinciale qui pèse sur les épaules des entrepreneurs. L’UCM a également sondé 993 de ses membres (wallons et bruxellois) pour avoir leur ressenti quant à ces différentes taxes dont le montant moyen peut fortement varier d’une commune à l’autre.
Selon cette enquête, le montant des diverses taxes payées par les indépendants wallons en 2022 s’élevait en moyenne à 248 euros (234 euros pour les hennuyers), avec des différences assez importantes selon la commune. Il s’agit d’une baisse de 22% par rapport à 2018.
Seneffe : deuxième commune wallonne la plus taxatrice
Près de quatre communes wallonnes francophones sur cinq (78%) réclament moins de 200 euros de taxes. Un montant relativement faible en comparaison avec Antoing (2.010 euros) et Seneffe (1.860 euros), les deux communes les plus taxatrices de la Région à l'égard des entrepreneurs.
Toujours selon l'enquête réalisée par l'UCM, six indépendants hennuyers sur dix jugent cette pression fiscale comme « lourde, voire trop lourde ». En comparaison, ils ne sont que 5% à la trouver "légère, voire, très légère".
Près d'un indépendant wallon sur deux ne sait par exemple pas que la commune perçoit une taxe additionnelle sur le précompte immobilier de son entreprise. Il n'est donc pas surprenant que plus d'un indépendant hennuyer sur trois (38%) déplore le manque de transparence de la fiscalité communale. C'est d'ailleurs le troisième plus gros problème qu'ils lient à la fiscalité communale, derrière les taux d'imposition trop élevés (63%, plus qu'ailleurs) et la double imposition (42%).
Quelles sont les solutions envisagées par les entrepreneurs ?
Les indépendants wallons sont prêts à tout mettre en œuvre pour que la situation s'améliore. Un sur deux se dit par exemple prêt à participer à des consultations ou à des groupes de travail sur la fiscalité communale.
Parmi les solutions envisagées par les répondants, notons la réduction des taux d'imposition (67%), une plus grande transparence quant à l'utilisation des impôts (56%) ou encore la simplification des processus administratifs (55%).