Cela fait désormais un an que la Russie est entrée en guerre avec l’Ukraine. Un triste anniversaire pour cet évènement qui a tout de même réveillé chez de nombreux belges un esprit de solidarité. Le plan de cohésion sociale de Soignies a recensé sur l’année une centaine de personnes qui se sont inscrites au registre des étrangers de la ville pour accueillir des réfugiés ukrainiens chez eux. Un reportage signé Romain Schrevens et Yvan Duc.
Pour venir en aide à l’arrivée massive de réfugiés ukrainiens, le Plan de Cohésion Sociale de Soignies avait organisé en mars dernier une séance d’information pour tous les citoyens qui souhaitaient être candidats à l’hébergement. Cette réunion leur avait permis de s’assurer que l’accueil des réfugiés se faisait de manière réfléchie.
« Cette réunion qui a rassemblé une centaine de personnes a permis de mettre le focus sur ce qui est à envisager pour accueillir des réfugiés ukrainiens à long terme et sortir de l'émotion », explique Isabelle Darquennes, cheffe de projet du Plan de Cohésion Sociale de Soignies.
Un an après, les cohabitations se passent toujours bien dans la plupart des foyers même si certaines personnes s’essoufflent de ce mouvement et souhaiteraient retrouver leur vie privée d’avant.
« Nous n'avons pas eu de retour concernant des expériences négatives chez les hébergeurs et familles accueillantes. Nous sommes désormais davantage dans une orientation vers une recherche d'emploi et un logement durable plutôt qu'une aide sociale pure. »
La Ville de Soignies a notamment mis en place un Call Center gratuit accessible pour les familles ukrainiennes et les candidats à l’hébergement. Le Plan de Cohésion Sociale de Soignies, en plus de gérer ce Call Center, a entrepris la création d’une boîte à outils pour renseigner convenablement la population et répondre à toutes leurs questions.
« Nous avons des outils supplémentaires qui permettent notamment aux familles à bout de souffle de savoir qu'il existe du logement collectif disponible à Soignies. On téléphone régulièrement aux gens pour vérifier si tout se passe bien et s'ils n'ont pas des questions qu'ils souhaitent nous poser », conclut Isabelle Darquennes.