Probablement candidat à sa réélection comme député fédéral lors des élections de mai 2024, le sonégien Patrick Prévot ne ferme plus la porte à la possibilité d’être député et échevin.
L’année 2024 sera chaude sur le front électoral avec des scrutins pour l’ensemble des niveaux de pouvoirs : fédéral, régional, provincial, communal et européen. Et si à quelques exceptions près, les futurs candidats ne sont pas encore officiellement connus, en coulisses, les discussions s’animent.
Prévot à Bruxelles, Devin à Namur
Dans la région du Centre, si ce n’est pas encore acté, le député fédéral PS Patrick Prévot pourrait être à nouveau candidat à La Chambre. C’est ce qu’il nous a confié lors d’un long entretien ce jeudi 15 juin. « Si rien n'est officiel, il est fort probable que je sois présent sur la liste fédérale au mois de juin 2023. Ce sera évidemment une entente à avoir avec le chef de file de la région, Laurent Devin. On avait fait le switch en bonne intelligence aux dernières élections, on a vu que ça a été un vrai win win puisque lui, il a fait un score exceptionnel sur l'arrondissement du Centre et j'ai fait un très très beau score sur l'ensemble du Hainaut ».
Et après le scrutin fédéral en mai, Patrick Prévot sera aussi probablement sur la liste du PS lors des élections communales d’octobre. Mais contrairement à sa position adoptée en 2018, il ne ferme désormais plus complétement la porte à un cumul entre un potentiel mandat de député et un portefeuille échevinal.
La tentation communale
« Des personnes me disent encore régulièrement que si elles ont voté pour moi en 2018 ce n’est pas pour que je sois un simple conseiller communal. Mais pour que je monte au collège. Et que si j’arrive à mener à bien ma fonction de député et ma fonction d’échevin, elles pourraient encore m’accorder leur confiance » explique Patrick Prévot. Le député qui rappelle que si le PS n’interdit pas le cumul de mandats, dans certaines conditions, le parti a par contre banni le cumul de rémunération. Le député-bourgmestre ou le député-échevin voit ainsi son indemnité plafonnée à celle de député.
Une fois les résultats des différentes élections connus, Patrick Prévot n’écarte donc pas la possibilité de faire partie de l’exécutif à Soignies. Mais à une condition : que le collège communal soit encore dirigé par Fabienne Winckel, l’actuelle bourgmestre.
A. Laurent