C’est ce weekend que l’abbaye de Bonne-Espérance vivra son gra nd rendez-vous annuel. La Fête de la moisson propose de multiples activités autour du patrimoine et de l’agriculture d’autrefois et fêtera cette année son trentième anniversaire. Petit tour sur le site pendant les derniers préparatifs.
L’édition 2024 de la Fête de la moisson s’apprête à vivre une édition particulière. Cette manifestation, créée par quelques passionnés du patrimoine agricole et du site de l’abbaye fondée en 1130, a eu lieu pour la première fois il y a 30 ans. Parmi eux, Michel Wanty.
Donc, c'est en 1994 qu'une poignée d'amis de Bonne Espérance, donc les fermiers de la région et des passionnés de Bonne-Espérance, ont décidé de créer cette fête qui en exergue le rôle agricole de l'abbaye dans le développement de la culture dans toute la région. Et puis, c'était l'occasion, donc, comme nous sont passionnés par la culture ancienne, de faire découvrir au public ce qu'étaient les travaux agricoles à l'époque.
Ce vendredi matin, des dizaines de bénévoles –ils seront 250 sur l’ensemble du weekend- s’affairaient à terminer les préparatifs. Déjà quelques ancêtres, tracteurs, machines agricoles, véhicules utilitaires étaient en place. Un maigre échantillon de ce que pourra découvrir le public puisqu’on attend 200 tracteurs de collection et bien d’autres ancêtres. Mais la Fête de la moisson à Bonne-Espérance n’est pas uniquement ancrée dans le passé, souligne Jean Marot, membre de l’organisation. L’agriculture d’aujourd’hui sera aussi présente.
Donc il y a deux volets. Il y a un premier volet qui est un village des saveurs dans lequel on va pouvoir trouver des agriculteurs qui vont vendre les produits de leur ferme : du fromage, de la viande, de la charcuterie, de la glace également. Et alors, à côté de ça, seront présents des organismes la Province de Hainaut, l'Union des agricultrices wallonne, le Comité Phyto qui viendront présenter ce que l'agriculture fait pour préserver notre environnement et pour nous nourrir.
Le but de la manifestation est aussi de récolter des fonds pour entretenir les bâtiments, tient à rappeler Michel Wanty. Des dizaines de millions ont déjà été investis pour préserver ce patrimoine.
Ils vont contribuer à nous permettre de rassembler les fonds nécessaires à la partie qui n'est pas subsidiée. La Région wallonne nous soutient évidemment mais nous devons subsidier les travaux à hauteur de 5 %. Mais quand il y a 2.000.000 de travaux par an, 5 %, c'est une belle somme.
Il serait vain de tenter de résumer le vaste programme. Pour tout savoir sur les expositions, démonstrations, balades, conférences, concours équestres, travaux des champs, etc., n’hésitez pas à sillonner la page Facebook des moissons à Bonne-Espérance.