La station d’épuration de Seneffe a été mise à l’arrêt pendant 48h. Il s’agit d’une opération soigneusement préparée qui s’inscrit dans le cadre des travaux de rénovation de cette station qui est une des plus importante de la zone Idéa.
Les travaux vont bon train dans la station d’épuration gérée par l’Idéa. C’est la deuxième en capacité du Cœur du Hainaut : elle traite les eaux usées de 65.000 habitants de Seneffe, Manage, La Louvière, Morlanwelz et Chapelle.
En juin 2023, la rénovation complète de la station quadragénaire a débuté. Cette semaine, une opération importante a été effectuée : la mise à sec de l’ouvrage d’entrée, là où arrivent les eaux usées pour être débarrassées des déchets solides.
On est vraiment ici au cœur d'une étape importante qui vise à rénover ce qu'on appelle l'ouvrage d'entrées, nous précise Emilie Zimbili, responsable de la communication de l’Idéa. C'est toutes les installations techniques qui permettent le prétraitement des eaux quand elles arrivent à l'entrée de la station d'épuration qu’il était indispensable de mettre à sec.
Pendant cette mise à sec, les eaux usées ont été rejetées directement dans la Samme. On s’en doute, les responsables du chantier ont tout mis en œuvre pour limiter au maximum la durée de ce rejet sans traitement.
Nos équipes ont vraiment veillé à étudier le scénario optimum qui allait permettre de réduire le plus possible ce temps de fermeture. Et en effet, l'objectif, c'est de pouvoir tout au long de ce chantier qui s'étale de 2023 à 2030, de pouvoir garantir la continuation des activités d'assainissement de la station pour continuer à rejeter des eaux épurées dans la salle tout au long de ce chantier.
Avant, pendant et après l’arrêt, la qua lité de l’eau de la Samme a été mesurée.
Le chantier est d’un montant de 24 millions et financés par la SPGE et les consommateurs.
A travers votre facture d'eau, on a ce qu'on appelle un « coût vérité à l'assainissement » et donc pour chaque mètre cube d'eau consommée, il y a en effet un paiement pour financer les nouveaux investissements en matière d'épuration des eaux usées et en même temps garantir la bonne exploitation des installations existantes.
Les travaux de restauration, qui ne changeront rien à la capacité de traitement, dureront jusqu’en 2030.