À Soignies, l’entreprise Walvert souhaitait construire une unité de biométhanisation dans une zone agricole, à la limite entre Braine-le-Comte et Soignies, au niveau du chemin de Nivelles. Le projet vient d’être refusé par la commune.
Plusieurs riverains s’étaient déjà opposés à ce projet notamment car l’emplacement était, selon eux, mal choisi. Principalement pour une question de mobilité, la commune s’est également montrée défavorable à la construction de cette unité de biométhanisation : « Nous estimons que l’endroit pressenti n’est pas idéal pour un charroi impliquant camions et tracteurs. Les voiries sont inadaptées et des questions restent sans réponse concernant leur usure et leur éventuelle adaptation », détaille Fabienne Winckel dans les pages de Sudinfo.
La bourgmestre de Soignies regrette également de ne pas avoir pu obtenir des précisions suffisantes concernant le risque potentiel d’explosion, de pollution du sol et du sous-sol : « Aucun équipement électrique n’existe actuellement sur le site. Tout reste à faire. Enfin, en ce qui concerne le projet de chauffer l’hôpital, cela impliquerait l’installation de canalisations sur une distance beaucoup trop longue à notre sens sans parler de ce qu’il faudrait casser pour y parvenir. Ceci dit, ce type de projet peut s’avérer intéressant pour la collectivité, mais trop de questions restent sans réponse », poursuit-elle.
Ce refus n’a pas été une grande surprise pour Jonathan Blondeel, directeur général de Walvert : « On s’attendait à cet avis négatif suite à l’enquête publique et à la position des citoyens qui étaient essentiellement contre l’emplacement du lieu du site. Lorsque beaucoup de riveraient sont opposés au projet, c’est difficile pour un collège communal de se positionner pour. Surtout que selon eux, il manque des informations techniques dans le permis. »
La société Walvert va désormais prendre contact avec le collège communal pour discuter des différentes options envisageables : « On travaille en transparence et on ne veut surtout pas faire du forcing. Le collège nous a toujours soutenu pour ce type de projet et vu les risques émis, je pense qu’il faudrait construire l'unité à un autre endroit. On va essayer de travailler à cela de manière constructive », conclut Jonathan Blondeel.
R. Schrevens