A la sortie de la semaine de la mobilité, la question de la fréquence des transports en commun refait surface. Principalement dans les villages. De nombreux citoyens se plaignent, en effet, du peu de service. C'est le cas de Nathalie qui habite Thieusies.
A Thieusies, les usagers des transports en commun dépendent d'un service de bus restreint. C'est le constat dressé par Nathalie, habitante du village depuis 18 ans.
En période scolaire, on bénéficie d'un bus qui va jusqu'à Soignies le matin, un bus qui va vers Mons et un bus qui revient un peu avant 17 h. Le mardi, on a un bus qui part vers le marché et le mercredi, on a quand même la chance d'avoir un bus qui ramène les enfants de l'école de Soignies à midi. A part cela, l'offre est assez réduite.
Une fréquence de bus qui se détériore encore en période extra-scolaire alors que de nombreux travailleurs et étudiants du supérieur utilisent les transports en commun. En dehors des heures, les usagers doivent se diriger vers un autre arrêt disant de 2,5 kilomètres en longeant cette route non aménagée. Face à cette situation, Nathalie émet plusieurs propositions.
Ce qu'il manque, c'est un abri surveillé pour entreposer un vélo, la journée, lorsque l'on doit prendre le bus au rond point de la Reine de Hongrie. Mais, pour moi, l'offre doit être renforcée, dans le village. Que ce soit par des transports en commun classiques à des heures stratégiques ou des navettes sur réservation.
Le TEC est bien conscient de la problématique, que rencontrent d'ailleurs de nombreux villages. Lorsqu'une solution peut être trouvée après analyse de tous les paramètres et entre dans le cadre général fixé par l'autorité organisatrice du transport, elle est appliquée, explique Audrey Lepape, responsable communication. Elle insiste également sur l'importance de faire remonter les informations de terrain.
Si c'est possible, on peut effectivement adapter. Donc vraiment, mon message, c'est de nous contacter, de revenir vers nous en allant sur le site. letec.be et en remplissant un formulaire.
Le redéploiement de l'offre est en cours dans l'ensemble de la Wallonie. Un processus qui prend du temps et que le nouveau ministre de la Mobilité annonce vouloir accélérer afin que l'offre colle aux besoins des habitants le plus rapidement possible.